Daria, 23 ans, a choisi de quitter la capitale de l’Ukraine juste avant le début de la guerre et de rejoindre ses parents dans sa ville natale, plutôt que de fuir le pays. Vivant avec un trouble bipolaire, il raconte ses craintes mais aussi ses espoirs pour le futur. Et comment il tente de préserver sa santé mentale malgré les bombardements.
Echangeant par messages sur Twitter avec un journaliste de Ouest-France, Daria explique qu’avant le conflit, il s’exposait le moins possible à l’actualité : “Je ne voulais pas me dire qu’une guerre pouvait avoir lieu, alors exprès, j’essayais d’éviter toutes les mauvaises nouvelles”. Désormais, il est préoccupé par les difficultés à s’approvisionner en médicaments : “Je suis obligé de couper mes doses en deux, juste pour en avoir plus longtemps”.
Pour tenir, il a fait la liste de ce qu’il fera quand la guerre sera finie : par exemple, regarder Star Wars avec sa meilleure amie, et surtout “dormir, dormir tellement que j’en serai épuisé”.
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