Les droits

Mise à jour : 15/09/2023
Quand on vit avec un trouble psychique, on dispose de droits que l’on peut exercer quand on reçoit des soins, mais aussi dans le quotidien. A condition de les connaître.

Connaître ses droits, pour quoi faire ?

Quand nous vivons avec un trouble psychique, nous sommes le plus souvent suivis en psychiatrie, de manière régulière ou par périodes. Nous pouvons aussi être accompagnés dans une structure pour nous aider à trouver un logement ou à garder notre emploi. Par ailleurs, nous sommes des citoyens et citoyennes qui menons notre vie à notre façon : nous aimons, étudions ou travaillons.

Nous connaissons certains de nos droits dans ces différentes situations, mais peut-être pas tous. Parfois ils changent, car de nouveaux textes entrent en application. En nous renseignant à ce sujet, nous pouvons veiller à ce que nos droits soient respectés. Ces informations augmentent notre pouvoir d’agir, participant à notre empowerment.

 

Nous pouvons être amenés à nous conduire d’une autre manière parce que nous savons quels sont nos droits. Nous pouvons faire un choix auquel, autrement, nous aurions renoncé. Les personnes concernées peuvent aussi, dans certaines circonstances, rappeler leurs droits ou formuler des demandes pour les faire valoir. Dans certains cas, elles peuvent estimer nécessaire de les défendre en sollicitant un organisme spécialisé ou en saisissant la justice.

Les droits, sujet par sujet

Nous pouvons exercer nos droits à tout moment, en tout lieu et dans tous les domaines, que ça concerne un prêt à la banque, les relations sexuelles, un séjour à l’hôpital… Pour savoir quels sont nos droits sujet par sujet, nous pouvons cliquer sur l’une des trois pages suivantes et consulter son sommaire : 

Cet article a été écrit par Estelle Saget, Sophie Arfeuillère et Maud Meylan (Psycom). 

A été sollicité pour cet article : Olivier Dupuy, docteur en droit, enseignant vacataire à l’université de Bordeaux et à l’université de Strasbourg, formateur spécialisé dans le droit des institutions sanitaires, sociales et médico-sociales.

Sophie Arfeuillère déclare ne pas avoir de liens d’intérêts avec des entreprises fabriquant ou commercialisant des produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux, matériel médical, e-santé, marketing médical, etc.).

Olivier Dupuy exerce comme formateur libéral et intervient à ce titre dans des établissements de santé et du secteur médico-social. 

Maud Meylan déclare ne pas avoir de liens d’intérêts avec des entreprises fabriquant ou commercialisant des produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux, matériel médical, e-santé, marketing médical, etc.).

Maud Meylan participe à l’évaluation de structures de santé mentale dans le cadre du programme Quality rights, en partenariat avec le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS), service de l’EPSM Lille Métropole. Elle se rend en observatrice dans les établissements qui se portent volontaires en France, pour y évaluer la qualité des soins et le respect des droits.

Estelle Saget déclare ne pas avoir de liens d’intérêts avec des entreprises fabriquant ou commercialisant des produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux, matériel médical, e-santé, marketing médical, etc.).

Ces déclarations peuvent être vérifiées sur la Base Transparence Santé du Ministère de la Santé.